Twelve ton rose et Static Shot par CCN Ballet de Lorraine
Danse

Mardi 26 mars à 20h30
Théâtre de la Rotonde
3
Plein tarif 17 €
Abonnés 3 spectacles ou tarif réduit 1 14 €
Abonnés 6 spectacles ou tarif réduit 2 11 €
Plein tarif 2ème catégorie 14 €
Enfant de moins de 15 ans 9 €
Pass’ Lycéen et apprenti 9 €
En vidéo

Twelve Ton Rose, créée en 1996 par Trisha Brown, chorégraphe et danseuse parmi les plus honorées de son temps, fera la part belle à la musique d’Anton Webern. Des extraits de plusieurs opus qui semblent presque perturber les corps, créant une danse surprenante qui dévoile au spectateur l’immense affinité entre Brown et le compositeur autrichien. Dans une suite de pièces d’ensemble, de duos et de soli, la chorégraphie développe une relation évidente et poétique avec la structure musicale, en laissant le mouvement remplir les silences, ou en laissant la musique compléter l’immobilité.

 « Twelve Ton Rose (1996) est la seconde pièce du « cycle musical » de Trisha Brown sur une musique d’Anton Webern (Opus 5, 7 et 28). Le titre est un jeu de mot inspiré de twelve ton rows (dodécaphonisme), une technique de composition musicale imaginée et développée par Arnold Schönberg et utilisée de manière récurrente par Webern. Dans une suite de pièces d’ensemble, de duos et de soli, la chorégraphie développe une relation évidente et poétique avec la structure musicale. » Kathleen Fisher

Dans Static Shot tout raconte les corps, comment ils interagissent, comment ils excédent, comment ils se meuvent, comment ils vivent ou survivent, comment ils s’abandonnent, comment ils s’attirent, comment ils se mêlent, comment ils s’entrechoquent, comment il se transforment, comment ils ne meurent pas…

« Pour cette nouvelle création avec les danseur·euse·s du CCN - Ballet de Lorraine, j’ai imaginé un dispositif chorégraphique empruntant au cinéma certains procédés de montage et d’assemblage. Je travaille la pièce comme un plan fixe, ou plan séquence, où le mouvement et le regard ne s’arrêteraient jamais. La plasticité des images, l’énergie et le rythme des séquences étant constitutifs d’une scène dont l’intensité physique ou visuelle ne quitte jamais son apogée. La pièce, pensée comme un ‘’bloc’’ de corps, d’images et de sons, ne comprendra ni début, ni milieu, ni fin. Tel un climax permanent, le groupe de danseur·euse·s tiennent ensemble ce point culminant, l’énergie devant toujours se trouver à son zénith. » Maud Le Pladec

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Static Shot

« Maud Le Pladec réussi grâce à cette esthétique empruntant au voguing, à la house et aux danses urbaines (krump) à insuffler de la fluidité de genre et du queer dans la danse contemporaine. » ResMusica

« Un mouvement très cinématographique qui ne s’arrête jamais, emportés dans une énergie et un flux époustouflant et que l’on découvrira avec intérêt. » Nice Matin

« Cette œuvre, conjuguant le minimalisme et l’étourdissante énergie est une offrande à couper le souffle. » Magcentre.fr

« Se dessine ici, de manière haletante, un magnifique cortège coloré, acidulé, un défilé d’interprètes abstrait, arrogant et si élégant. Merveilleusement nimbé ou éclaboussé de lumière. C’est un ballet effervescent. Magistralement en place. Une liesse. » Magcentre.fr

« Le CCN-Ballet de Lorraine, une des plus importantes compagnies chorégraphiques actuelles, propose, avec 24 danseurs, un spectacle éblouissant où se rencontrent les multiples visions de la danse d'aujourd'hui. » artcotedazur.fr

Twelve Ton Rose

« La chorégraphie vient illustrer le rapport entre danse et musique. Les opus semblent presque perturber les corps, créant une danse surprenante qui dévoile l’immense affinité entre Brown et le compositeur autrichien. » La Semaine de Nancy

« Twelve Ton Rosede Trisha Brown se donne en rouge et noir. Des duos et des trios tout en contrastes élégants, dense douceur des gestes et des portés. Autant de superpositions de mouvements du répertoire de l'icône américaine, disparue en 2017. » Poly

« C’est une écriture implacable, qui montre tout le talent des danseurs du ballet : des équilibres se créent à la seconde qui ne laissent pas la place à l’erreur. Chaque interprète doit être à sa place. C’est sobre et beau, intemporel. » L’Est républicain

« Avec Twelve Ton Rose, le Ballet de Lorraine recrée avec une précision clinique une œuvre de la chorégraphe américaine Trisha Brown : l'enchaînement des gestes, très précis, ne permet aucune erreur. » L’Est républicain

« L'artiste américaine signe un spectacle total d'une rare intensité technique. Austère au premier abord, la grammaire de cette grande dame de la danse contemporaine révèle dans ses bras tendus, ses jambes déliées l'infinie quintessence d'un art majeur. Tout est pensé au millimètre prés. Forçant les corps des danseurs à aller à l'encontre de la rythmique et du mouvement impulsés par la musique d'Anton Webern, elle donne à chaque mouvement une intensité, une rigueur d'une rare virtuosité. » L’Œil d’Olivier

« On retrouve aussi les recherches de Trisha Brown autour de l'accumulation des gestes, du relâché du corps ; et son écriture virtuose qui trace des lignes et des courbes dans l'espace, puis les efface pour dessiner de nouvelles formes, inlassablement. » Mouvement.net

Distribution :

Twelve Ton Rose

Recréation 2022 par la Trisha Brown Dance Company avec 9 danseurs du CCN Ballet de Lorraine

Chorégraphie : Trisha Brown

Répétiteurs : Kathleen Fisher, Abigail Yager, Ming-Lung Yang, Katrina Warren

Répétitrice du CCN - Ballet de Lorraine : Isabelle Bourgeais

Design visuel : Trisha Brown

Costumes : Burt Barr

Reprise des costumes 2022 : Atelier costumes du CCN Ballet de Lorraine

Lumières : Spencer Brown

Musique : Anton Webern, Opus 5, 7 et 28 (Cinq Mouvements pour Quatuor à Cordes, Op. 5 – Quatre Pièces pour Violon et Piano, Op. 7 – Mouvements I, III, IV, Quatuor à Cordes, Op. 28)

Static Shot

Avec 23 danseurs du CCN Ballet de Lorraine

Chorégraphie : Maud Le Pladec

Musique : Chloé Thévenin et Pete Harden

Conseil à la diffusion sonore : Vincent Le Meur

Lumière : Éric Soyer

Création costumes : Christelle Kocher

Assistante costumes : Laure Mahéo

Assistant à la chorégraphie : Régis Badel

Assistant à la dramaturgie : Baudouin Woehl

Artistes chorégraphiques : Jonathan Archambault, Alexis Bourbeau, Charles Dalerci, Angela Falk, Nathan Gracia, Inès Hadj-Rabah, Tristan Ihne, Matéo Lagière, Laure Lescoffy, Émilie Meeus, Afonso Massano Queiros, Clarisse Mialet, Elsa Raymond, Céline Schoefs, Willem-Jan Sas, Jean Soubirou, Luc Verbitzky