Glenn, naissance d'un prodige
Théâtre

Mardi 12 décembre à 20h30
Théâtre de la Rotonde
2
Plein tarif 23 €
Abonnés 3 spectacles ou tarif réduit 1 20 €
Abonnés 6 spectacles ou tarif réduit 2 17 €
Abonnement Pass' Lycéen 17 €
Plein tarif 2ème catégorie 17 €
Enfant de moins de 15 ans 13 €
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C’est l’histoire du destin extraordinaire et tragique d’un des plus grands artistes du XXe siècle.

Sous l’impulsion de sa mère qui rêvait d’être concertiste, Glenn Gould commence le piano dès l’âge de deux ans et demi, et s’y révèle aussitôt très doué. Il lit la musique avant même de savoir lire et écrire. Devenu adulte, il va totalement révolutionner la façon de jouer du piano, et vendre autant de disques que les plus grandes rock star. Mais plus le public l’acclame, plus Glenn en souffre, car sa personnalité asperger et hypocondriaque lui rend chaque concert extrêmement pénible et douloureux. Sans parler de sa vie privée, totalement sacrifiée…

Derrière ce destin hors du commun, c’est aussi une réflexion sur le statut d’artiste qui sous-tend la pièce, statut que Gould n’a jamais cessé d’interroger, et de réinventer. « À quoi bon jouer une œuvre de Bach, si elle a déjà été jouée comme ça ? », répétait souvent le pianiste. Son obsession était à chaque fois d’apporter sa propre lecture à un concerto, une sonate, une partita… Quitte à changer le tempo de la partition, voire parfois même, à ne pas jouer toutes les notes… ou en jouer de nouvelles.

Dans une mise en scène particulièrement rythmée, enchainant les lieux et les époques, et grâce à la musique, personnage à part entière, le spectateur s’immerge peu à peu dans l’univers de Gould, de son génie, de ses démences, de son humour aussi… souvent malgré lui !

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Nommé 6 fois aux Molières 2023

Thomas Gendronneau a reçu le Molière 2023 de la révélation masculine
Lison Pennec a reçu le Molière 2023 de la révélation féminine

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« J’ai souhaité m’inscrire dans la philosophie de Gould, en essayant de raconter son histoire sous un angle différent. Dans le destin de ce prodige, ce qui m’a le plus marqué, c’est son rapport à sa mère, une mère étouffante, fusionnelle et probablement incestueuse que Glenn n’a jamais réussi à tuer symboliquement, et qui semble l’avoir traumatisé au point de ne jamais avoir été capable de vivre de relation amoureuse stable… Le pianiste a fini par se retirer du monde, pour une solitude qu’il présentait comme un idéal, mais dont il semblait souffrir bien souvent… Et qui l’a vu décliner si rapidement.

Plus qu’un ‘’biopic’’, c’est donc l’histoire d’un drame que j’ai voulu écrire, une tragédie familiale, shakespearienne, où plus le temps passe, moins les êtres qui s’y débattent n’ont de chance de trouver ce bonheur qui leur échappe, et bien au contraire, plus ils courent vers leur perte, et leur disparition prématurée. »

Ivan Calberac

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« C’est sur l’autel d’une pelote de névroses hautes en couleurs qu’un grand artiste est ne?. Asperger, hypocondriaque au point de renoncer a? ses tournées et de se murer dans une solitude obsessionnelle dédiée a? la musique, Glenn Gould est ici interprété? par Thomas Gendronneau fort bien entoure? au sein d’une troupe qui s’amuse, n’hésite pas a? forcer le trait pour nous divertir, traverse ce destin exceptionnel avec une pointe d’ironie bienveillante, de dérision affectueuse… » Le Journal du Dimanche

« La nouvelle création d’Ivan Calbérac est à la fois exigeante et populaire, poignante et burlesque (…) Une pépite théâtrale et musicale ! » La Provence

« Un spectacle puissant, émouvant non dénué de touches d’humour. Ivan Calbérac signe une mise en scène classique et fluide. À peine sorti, on file racheter ‘’Les variations Goldberg’’. » Le Figaro

« Ivan Calbérac s’empare de ce destin aussi fabuleux que tragique d’un artiste singulier. De l’enfance à la mort, on explore son monde à part, ses peurs et ses manies, ses rituels et ses relations aux autres, ses parents ou sa cousine, Jessie, qui lui vouera une affection tendre et désespérée, un des fils que tire l’auteur pour livrer un récit tendre, drôle et poignant que porte avec brio Thomas Gendronneau, remarquable dans son incarnation du pianiste. » Le Parisien

Distribution :

Auteur et metteur en scène : Ivan Calbérac

Avec : Josiane Stoleru, Bernard Malaka, Thomas Gendronneau, Lison Pennec, Benoit Tachoires, Stéphane Roux

Scénographe : Juliette Azzopardi

Lumières : Alban Sauvé

Vidéo : Nathalie Cabrol

Costumes : Bérengère Roland

Assistante à la mise en scène : Florence Mato

Une Co-production Le Petit Montparnasse / La Française de Théâtre / Le Théâtre des Béliers Parisiens / Acmé