L'Avare de Molière

Théâtre

Comment vivre son amour hors de la contrainte d’un mariage d’argent où vous poussent les parents, quand ils n’envoient pas leurs jeunes filles au couvent ?

S’inspirant de la pièce latine La Marmite de Plaute, Molière imagine une comédie en prose qui aborde des thèmes aussi actuels que la tyrannie domestique, le mariage forcé, l'individualisme ou la misogynie. Mais ce sont avant tout les excès d’une passion aveugle pour l’argent qui sont déjoués : Harpagon est incapable de compassion, il méprise les désirs d’autrui et peut plonger dans des états de fureurs terrifiants.

Jérôme Deschamps (ancien directeur de l’Opéra-Comique et co-créateur de la troupe des Deschiens) endosse le costume d’Harpagon, tyran familial accroché à sa cassette, aussi véloce dans la fureur que dans les coups bas. Il a le sens de la troupe, le goût du jeu et de la comédie chevillés au corps, ce diable d’acteur et metteur en scène inventeur. On peut compter sur lui en matière de loufoquerie, anachronisme insolite, férocité allègre, bouffées de tendresse, dessin de caractères.

« En rêvant à L’Avare, cette comédie féroce, à l’inverse de ceux qui veulent inscrire l’action dans un contexte trop précis, je suis convaincu que ni Molière, ni les spectateurs n’ont besoin de ce genre d’artifice pour comprendre, pour être surpris, pour rire, pour être émus.

Laisser se promener l’imagination de chacun, suggérer, ‘’en montrer moins pour en dire plus’’ comme disait Jacques Tati, pour que soit encore plus forte la rencontre entre la pièce de Molière et le public.

Une beauté simple, faite des costumes, de l’art de la peinture, cette belle tradition du théâtre qui ouvre la porte au rêve, et permet à l’art de la lumière de donner toute sa mesure. »

Jérôme Deschamps

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« Il flotte dans l’air une atmosphère de légèreté, de gaieté : c’est le côté farcesque de l’œuvre que Jérôme Deschamps met en exergue. Il s’empare du rôle d’Harpagon avec une gourmandise, une générosité et un plaisir communicatifs. » Le Progrès

« Une comédie noire inattendue et réussie dont les manifestations chorales de tendresse livrent sur la scène une joie de vivre immédiate et communicative qui sape tous les grincements et les amertumes des grincheux insatisfaits. » Web Théâtre

« Chaque nouvelle mise en scène ou interprétation donne l’occasion de redécouvrir l’œuvre de Molière. La version de L’Avare de Jérôme Deschamps, ne déroge pas à la règle. Un régal. » L’Œil d’Olivier

« Au salut, le public, sans aucune avarice, applaudit à tout rompre la prestation de la troupe. Et c’est bien mérité ! » L’Œil d’Olivier

« L’équilibre fragile, magnifique, est tenu entre comédie jubilatoire faite de quiproquos donnant lieu à des situations hilarantes et farce noire mettant à nu le désir de s’enrichir, triste passion égoïste dont l’amour fait les frais. La mise en scène fait entendre la complexité et la multiplicité des enjeux. » La Terrasse

« Pendant tout le spectacle la salle a été silencieuse comme d’habitude, le public est difficile au déclenchement d’applaudissements. Mais à la fin du spectacle, une ovation et des rappels ont couronné cette extraordinaire mise en scène. Oui il fallait absolument courir voir cet Avare de Jérôme Deschamps. » Le Courrier de Lyon